reseauxsociauxQui n’a pas entendu les acteurs du recrutement se féliciter de la fluidité amenée par les réseaux sociaux et le fait que de nombreux profils soient ainsi rendus visibles et accessibles à qui s’en donne la peine ? J’ai entendu la semaine dernière une remarque pertinente complétant cette vision des choses par un chercheur du Centre d’études de l’emploi : Cette fluidité développerait également le nomadiste de l’emploi et réduirait la durée de présence des salariés à un même poste. Il s’agit d’une hypothèse à ce stade mais elle paraît plausible. En effet, la veille active – comme l’appelle les candidats – engendre des tentations. Qui s’est laissé tenter une fois peut l’être une deuxième fois et pourquoi pas une troisième… Cela peut être également contrebalancé par le fait qu’un changement de poste est parfois vécu comme une prise de risque de la part des candidats. Charge aux entreprises de se rendre « attachantes ou convaincantes »… Voilà un bien beau sujet pour les DRH.